Tout commence en 1980 avec le groupe BLOOD WAVE avec Stéphane DUMONT et Didier DEMAJEAN, camarades de classe. Ils seront rejoints un peu plus tard par Jean-Philippe DUMONT dit "Bob Snake" et frère cadet de Stéphane.
En octobre 1981, ils rencontrent Daniel LAPP, bassiste (qui jouait dans un groupe appelé FLAGRANT DÉLIT et que les trois premiers avaient repéré lors d’un concert) et fin 1981, le chanteur Christian AUGUSTIN qui venait d’un groupe appelé CORRESPONDANCE.
Après un an de répétitions et quatre petits concerts dans des MJC au compteur, SORTILEGE se produit à la Mutualité le 19 janvier 1983 dans le cadre d’un mini-festival organisé par l’association F.M.H.A. (France Heavy Metal Association qui donnera plus tard naissance à "Enfer Magazine") avec deux groupes Français : AIRBUS et OCEAN et les anglais de SAMSON (ancien groupe de Bruce DICKINSON qui ventait de rejoindre IRON MAIDEN). Malgré un son pourri, le Groupe marque les esprits et sa démo 4 titres enregistrée quelques mois plus tôt est diffusée largement hors des frontières.
Le 25 février 1983, SORTILEGE se produit au Forum des Halles avec BLASPHEME en première partie puis enregistre une vidéo les 3 et 4 mars pour TF1 dans le Métro parisien. Trois titres sont ainsi filmés ("Sortilège", "Civilisation perdue" et "Métamorphose") mais seul "Sortilège" aura droit à une diffusion à l’antenne le 13 avril 1983 dans l’émission "De la friture dans les lunettes". Le clip est réalisé par Catherine MALAVAL.
Les évènements vont alors s’enchainer puisque les 5 musiciens vont assurer la première partie de DEF LEPPARD lors de leurs deux concerts parisiens des 8 et 9 mars 1983 devant 2.500 personnes au Bataclan. Trois jours plus tard, ils se retrouvent en Angleterre pour enregistrer deux titres pour le label indépendant EBONY ("Sortilège" et "Cyclope de l’étang") en vue d’un 45 tours. Finalement, "Cyclope de l’étang" se retrouvera sur la compilation "Metal Warriors" aux côtés de groupes anglais comme SHY, OMEGA ou WISH.
Durant ce séjour en perfide Albion, SORTILEGE donne un concert dans un pub dénommé le "Boston Club" avec un groupe local, 720. Les gars de la sécurité n’ont pas voulu ouvrir les portes et ne l’ont fait que sur le dernier morceau… Du coup, SORTILEGE se produisit devant 150 personnes pour la dernière chanson... "Bob Snake" joue sur un praticable fabriqué avec des caisses de bières recouvertes d’une planche en bois !!!
A Hull, le premier soir de l’enregistrement pour EBONY, les musiciens se retrouvent dans un pub et se font aborder par des Anglaises. Ce qui ne fut pas du gout des anciens petits amis qui virent rouge. Surtout avec des Frenchies… Stéphane, dans un élan de folie, monte sur la table, baisse son pantalon et montre son cul à l’assistance. On se fait virer du club. Attendus dehors par une quinzaine de mecs prêts à bouffer de la grenouille, bagarre… vitre arrière cassée et le groupe entier se retrouve en garde à vue une nuit avec fouille au corps, l’un des anglais ayant été blessé (18 points de suture) durant la rixe…Le lendemain à 9h, le groupe enregistre le "Cyclope". Le retour en France se fera avec une bâche plastique en guise de vitre arrière...
Finalement, c’est en Hollande pour le compte du label RAVE-ON que SORTILEGE enregistre son premier mini-lp de 5 titres en juillet 1983.
En octobre 1981, ils rencontrent Daniel LAPP, bassiste (qui jouait dans un groupe appelé FLAGRANT DÉLIT et que les trois premiers avaient repéré lors d’un concert) et fin 1981, le chanteur Christian AUGUSTIN qui venait d’un groupe appelé CORRESPONDANCE.
Après un an de répétitions et quatre petits concerts dans des MJC au compteur, SORTILEGE se produit à la Mutualité le 19 janvier 1983 dans le cadre d’un mini-festival organisé par l’association F.M.H.A. (France Heavy Metal Association qui donnera plus tard naissance à "Enfer Magazine") avec deux groupes Français : AIRBUS et OCEAN et les anglais de SAMSON (ancien groupe de Bruce DICKINSON qui ventait de rejoindre IRON MAIDEN). Malgré un son pourri, le Groupe marque les esprits et sa démo 4 titres enregistrée quelques mois plus tôt est diffusée largement hors des frontières.
Le 25 février 1983, SORTILEGE se produit au Forum des Halles avec BLASPHEME en première partie puis enregistre une vidéo les 3 et 4 mars pour TF1 dans le Métro parisien. Trois titres sont ainsi filmés ("Sortilège", "Civilisation perdue" et "Métamorphose") mais seul "Sortilège" aura droit à une diffusion à l’antenne le 13 avril 1983 dans l’émission "De la friture dans les lunettes". Le clip est réalisé par Catherine MALAVAL.
Les évènements vont alors s’enchainer puisque les 5 musiciens vont assurer la première partie de DEF LEPPARD lors de leurs deux concerts parisiens des 8 et 9 mars 1983 devant 2.500 personnes au Bataclan. Trois jours plus tard, ils se retrouvent en Angleterre pour enregistrer deux titres pour le label indépendant EBONY ("Sortilège" et "Cyclope de l’étang") en vue d’un 45 tours. Finalement, "Cyclope de l’étang" se retrouvera sur la compilation "Metal Warriors" aux côtés de groupes anglais comme SHY, OMEGA ou WISH.
Durant ce séjour en perfide Albion, SORTILEGE donne un concert dans un pub dénommé le "Boston Club" avec un groupe local, 720. Les gars de la sécurité n’ont pas voulu ouvrir les portes et ne l’ont fait que sur le dernier morceau… Du coup, SORTILEGE se produisit devant 150 personnes pour la dernière chanson... "Bob Snake" joue sur un praticable fabriqué avec des caisses de bières recouvertes d’une planche en bois !!!
A Hull, le premier soir de l’enregistrement pour EBONY, les musiciens se retrouvent dans un pub et se font aborder par des Anglaises. Ce qui ne fut pas du gout des anciens petits amis qui virent rouge. Surtout avec des Frenchies… Stéphane, dans un élan de folie, monte sur la table, baisse son pantalon et montre son cul à l’assistance. On se fait virer du club. Attendus dehors par une quinzaine de mecs prêts à bouffer de la grenouille, bagarre… vitre arrière cassée et le groupe entier se retrouve en garde à vue une nuit avec fouille au corps, l’un des anglais ayant été blessé (18 points de suture) durant la rixe…Le lendemain à 9h, le groupe enregistre le "Cyclope". Le retour en France se fera avec une bâche plastique en guise de vitre arrière...
Finalement, c’est en Hollande pour le compte du label RAVE-ON que SORTILEGE enregistre son premier mini-lp de 5 titres en juillet 1983.
Dans le 1er numéro de "Metal Attack" (octobre 1983), Christian explique qu’ils ont eu "quatre jours seulement pour l’enregistrement et le mixage. En plus, le camion transportant le matos est tombé en panne, ce qui nous a fait perdre une demi-journée ! Il a donc fallu aller très vite et faire jusqu’à quinze heures de studio par jour".
"Lapin" précisera d’ailleurs que les parties basse / batterie furent enregistrées en une journée. Ce sera la même chose en Allemagne par la suite (en 2 jours) …
Ce cinq titres sort en septembre 1983 et sera bien accueilli par la critique. Le magazine Belge "Sucks" le désigne "album du mois" avec le mini-lp de QUEESNRYCHE.
Le mini album passe sur les ondes, notamment de RTL et Radio 7 où Francis ZEGUT et Jeff BOUQUETles programment régulièrement, il en sera de même pour "Métamorphose" par la suite.
Pour promouvoir cette première production, ils assurent la première partie de la tournée française du Groupe Allemand VIVA (qui comprenait Barbara SCHENKER, sœur de Rudolf et Mickaël aux claviers).
Durant cette tournée, le groupe mettra 4h30 pour faire Paris – Rouen … dans un bus de la RATP des années '60 (avec la plateforme arrière) à une vitesse maxi de 40 km/h. Évidemment, un bon bus avec des sièges en bois, un bus prêté gentiment par "Enfer Magazineé. Inutile de dire que ce fut l’unique et dernière fois ….
Pour le premier album, ce sera finalement direction l’Allemagne. Là encore, l’explication est donnée, brute de décoffrage, par Christian dans les colonnes de "Metal Attack" n°8 (mai 1984) : "Pour la simple raison qu’on n’a pas eu l’occasion de signer un contrat en France et qu’étant donné que les Allemands sont un peu plus intelligents que les Français, on s’est par conséquent senti obligé de s’expatrier là-bas pour enregistrer". Des propos légèrement tempérés par Stéphane : "Nous avions de meilleures propositions de production en Allemagne et de toutes façons, les maisons de disque ne veulent rien miser sur les groupes de hard français en France alors…".
Le contrat est donc signé avec STEAMHAMMER (SPV), label d’outre-Rhin et ils enregistrent en Allemagne. Dans la foulée, la version anglaise est enregistrée et sortira sous le nom de "Metamorphosis".
Le 7 avril 1984, SORTILEGE participe au EARTHQUAKE FESTIVAL de KAATSHEUVEL (Hollande) aux côtés de SATAN, WARLOCK ou encore TOKYO BLADE.
Début mai sort l’album "Métamorphose" avec une pochette signée Philippe DRUILLET, le célèbre auteur de bandes dessinées, une pochette réalisée d’après un rêve de Christian AUGUSTIN.
Le Groupe signe une licence de distribution avec un label Français : DEVIL’S RECORDS qui distribuera leurs albums en France via MADRIGAL (déjà distributeur du mini album).
Le magazine "Best" sort un dossier spécial hard rock (6 pages) durant l’été. Seuls trois groupes sont présentés : WARNING, SATAN JOKERS et SORTILEGE avec interview et chronique d’Hervé PICARD (la référence de l’époque).
Les 29 et 30 août 1984 se déroule au BOURGET le Festival BREAKING SOUND avec Ozzy OSBOURNE, Gary MOORE, DIO et BLUE OYSTER CULT et un petit groupe nommé METALLICA... SORTILEGE est de la fête le mercredi 29. Ils passent en seconde position derrière HIGH POWER. Là, encore, une excellente prestation d’après la presse, le tout devant environ 13.000 personnes.
En septembre, le groupe est à l’affiche du 48e BOL D'OR au CASTELLET avec SATAN JOKERS et WARNING. Un "show sans faille" selon "Metal Attack" et devant 25.000 personnes !
Pourtant, la veille, les musiciens ont du faire près de 21 heures de route en voiture car ils jouaient à DORTUMUND... Départ 1h00 du matin après le concert, arrivée 22h à l’hôtel...
Le 14 décembre 1984, c’est l’Espace Balard qui est pris d’assaut : 1.800 personnes payantes + invités (ou 2.500 suivant les sources) pour assister au concert (avec DEMON EYES en ouverture), une prouesse pour l’époque où seul TRUST pouvait attirer autant de monde dans une grande salle parisienne. Le Groupe sortira de scène après trois rappels. Le problème du nombre réel de spectateurs viendrait d’une double billetterie organisée par des mecs de la sécurité…
En avril 1985, Zouille et ses copains donnent une dizaine de concerts dans l’Hexagone avec ATTENTAT ROCK et SATAN JOKERS.
"Lapin" précisera d’ailleurs que les parties basse / batterie furent enregistrées en une journée. Ce sera la même chose en Allemagne par la suite (en 2 jours) …
Ce cinq titres sort en septembre 1983 et sera bien accueilli par la critique. Le magazine Belge "Sucks" le désigne "album du mois" avec le mini-lp de QUEESNRYCHE.
Le mini album passe sur les ondes, notamment de RTL et Radio 7 où Francis ZEGUT et Jeff BOUQUETles programment régulièrement, il en sera de même pour "Métamorphose" par la suite.
Pour promouvoir cette première production, ils assurent la première partie de la tournée française du Groupe Allemand VIVA (qui comprenait Barbara SCHENKER, sœur de Rudolf et Mickaël aux claviers).
Durant cette tournée, le groupe mettra 4h30 pour faire Paris – Rouen … dans un bus de la RATP des années '60 (avec la plateforme arrière) à une vitesse maxi de 40 km/h. Évidemment, un bon bus avec des sièges en bois, un bus prêté gentiment par "Enfer Magazineé. Inutile de dire que ce fut l’unique et dernière fois ….
Pour le premier album, ce sera finalement direction l’Allemagne. Là encore, l’explication est donnée, brute de décoffrage, par Christian dans les colonnes de "Metal Attack" n°8 (mai 1984) : "Pour la simple raison qu’on n’a pas eu l’occasion de signer un contrat en France et qu’étant donné que les Allemands sont un peu plus intelligents que les Français, on s’est par conséquent senti obligé de s’expatrier là-bas pour enregistrer". Des propos légèrement tempérés par Stéphane : "Nous avions de meilleures propositions de production en Allemagne et de toutes façons, les maisons de disque ne veulent rien miser sur les groupes de hard français en France alors…".
Le contrat est donc signé avec STEAMHAMMER (SPV), label d’outre-Rhin et ils enregistrent en Allemagne. Dans la foulée, la version anglaise est enregistrée et sortira sous le nom de "Metamorphosis".
Le 7 avril 1984, SORTILEGE participe au EARTHQUAKE FESTIVAL de KAATSHEUVEL (Hollande) aux côtés de SATAN, WARLOCK ou encore TOKYO BLADE.
Début mai sort l’album "Métamorphose" avec une pochette signée Philippe DRUILLET, le célèbre auteur de bandes dessinées, une pochette réalisée d’après un rêve de Christian AUGUSTIN.
Le Groupe signe une licence de distribution avec un label Français : DEVIL’S RECORDS qui distribuera leurs albums en France via MADRIGAL (déjà distributeur du mini album).
Le magazine "Best" sort un dossier spécial hard rock (6 pages) durant l’été. Seuls trois groupes sont présentés : WARNING, SATAN JOKERS et SORTILEGE avec interview et chronique d’Hervé PICARD (la référence de l’époque).
Les 29 et 30 août 1984 se déroule au BOURGET le Festival BREAKING SOUND avec Ozzy OSBOURNE, Gary MOORE, DIO et BLUE OYSTER CULT et un petit groupe nommé METALLICA... SORTILEGE est de la fête le mercredi 29. Ils passent en seconde position derrière HIGH POWER. Là, encore, une excellente prestation d’après la presse, le tout devant environ 13.000 personnes.
En septembre, le groupe est à l’affiche du 48e BOL D'OR au CASTELLET avec SATAN JOKERS et WARNING. Un "show sans faille" selon "Metal Attack" et devant 25.000 personnes !
Pourtant, la veille, les musiciens ont du faire près de 21 heures de route en voiture car ils jouaient à DORTUMUND... Départ 1h00 du matin après le concert, arrivée 22h à l’hôtel...
Le 14 décembre 1984, c’est l’Espace Balard qui est pris d’assaut : 1.800 personnes payantes + invités (ou 2.500 suivant les sources) pour assister au concert (avec DEMON EYES en ouverture), une prouesse pour l’époque où seul TRUST pouvait attirer autant de monde dans une grande salle parisienne. Le Groupe sortira de scène après trois rappels. Le problème du nombre réel de spectateurs viendrait d’une double billetterie organisée par des mecs de la sécurité…
En avril 1985, Zouille et ses copains donnent une dizaine de concerts dans l’Hexagone avec ATTENTAT ROCK et SATAN JOKERS.
Ils donnent peu de concerts pour se concentrer sur le second album qui est enregistré en mai 1985, toujours en Allemagne. Toutefois, avant de partir, ils rompent leur contrat de distribution avec DEVIL'S, mécontents de leurs services et se séparent de leur manager pensant trouver une herbe plus verte auprès de Bobbi BRUNO (manager de TRUST) et patron du label ROCKS RECORDS.
Il faudra patienter un an pour sorte en mai 1986, "Larmes de Héros". L’accueil de la presse est toujours aussi enthousiaste mais les ventes ne décollent pas.
Pour avril et mai était annoncées une tournée avec TWISTED SISTERS et une signature chez POLYGRAM.
Malheureusement, aux termes du concert du 19 avril 1986 à l’Eldorado à Paris, Christian AUGUSTIN décide de quitter l’aventure…
Une annonce très sobre parait dans "Hard Rock Magazine" N°25 de septembre 1986 : "Zouille est définitivement parti du groupe après avoir, cependant, beaucoup tergiversé. Le remplaçant aura du mal à assurer la relève".
Dans une interview donnée en 2006, Christian explique son départ : "J’étais un peu fatigué des tournées qui ne mènent à rien, des concerts où il n’y avait jamais personne. J’avais envie de vivre de la musique mais ça ne marchait pas. J’avais également une vision un peu plus mélodique de ce que je voulais faire alors que les autres membres n’étaient pas d’accord. J’ai donc décidé d’arrêter, les autres ne voulaient pas mais ils étaient moins motivés qu’au début et finalement ils ont arrêté aussi".
Toutefois, les autres membres décident de continuer et recrutent le chanteur du groupe Suisse KILLER, Mark B. LAY.
Des maquettes sont enregistrées mais aucun contrat ne vient. Le Groupe se sépare alors définitivement.
Le 20 octobre 1992, pour fêter ses 10 ans, SORTILEGE se reforme pour un concert exceptionnel à la Locomotive. Thibaut ABRIAL et Renaud HANTSON sont de la partie pour un bœuf sur "Highway to Hell" d’AC/DC…
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire