Rocks Records – mai 1986 – 826 894-1
Enregistré en mai 1985 au Hermes Studio, Kamen, Allemagne.
Producteur : Vic Vergeat.
Ingénieur du son : Karl Trapp.
A01 – La hargne des tordus (C.Augustin / S.Dumont) 4’43
A02 – Chasse le dragon (C.Augustin / S.Dumont) 4'45
A03 – Le dernier des travaux d’Hercule (C.Augustin / S.Dumont) 3'44
A04 – Quand un aveugle rêve (C.Augustin / S.Dumont) 6'36
A05 – Mourir pour une princesse (C.Augustin / S.Dumont) 5'00
B01 – La montagne qui saigne (C.Augustin / S.Dumont) 5'12
B02 – Marchand d’hommes (C.Augustin / S.Dumont) 6'44
B03 – Messager (C.Augustin / S.Dumont) 4'24
B04 – La huitième couleur de l’arc-en-ciel (C.Augustin / S.Dumont) 4'21
En Allemagne, c’est SPV qui distribue l’album.
Axe Killers Records ressort cet album en CD en 1997 sous la référence AX0710102 avec 4 titres supplémentaires :
1 – La hargne des tordus (C.Augustin / S.Dumont) 4’43
2 – Chasse le dragon (C.Augustin / S.Dumont) 4'45
3 – Le dernier des travaux d’Hercule (C.Augustin / S.Dumont) 3'44
4 – Quand un aveugle rêve (C.Augustin / S.Dumont) 6'36
5 – Mourir pour une princesse (C.Augustin / S.Dumont) 5'00
6 – La montagne qui saigne (C.Augustin / S.Dumont) 5'12
7 – Marchand d’hommes (C.Augustin / S.Dumont) 6'44
8 – Messager (C.Augustin / S.Dumont) 4'24
9 – La huitième couleur de l’arc-en-ciel (C.Augustin / S.Dumont) 4'21
10 – Sagittarius (instrumental de "Le dernier des travaux d’Hercule") 3’44
11 – Elephant man (version anglaise de "La hargne des tordus") 4’43
12 – Win her heart (version anglaise de "Mourir pour une princesse") 5’00
13 – Flesh and bones (version anglaise de "Marchand d’hommes") 6’44
Il s’agit d’une édition limitée à 5.000 exemplaires numérotés sur la jaquette arrière du boitier CD. Le booklet comporte 16 pages avec des photos, les paroles et un texte d’introduction de Louis BOURGADE avec une traduction en anglais. Le booklet ne reprend pas le visuel du verso du 33 tours.
A noter qu’il existe une autre version en CD, non limitée et numérotée toujours éditée par AXE KILLER sous la même référence mais avec la mention "Axe Killer is a division of FGL Production SA" et le logo de FGL plus l’adresse du site web.
La pochette a été conçue par une boite allemande, Odéon 2.
Il s’est écoulé presque un an entre l’enregistrement et la sortie du disque. Un laps de temps très long que Stéphane Dumont explique à ENFER MAGAZINE ainsi : "L’album a été conçu en trois parties. En mai pour les prises de son, en juillet pendant le France FESTIVAL, Zouille et moi étions au mixage et enfin en août pour la version anglaise… Nous avons également eu des problèmes de pochette, de choix des personnes qui l’ont réalisée. Mais le plus long a été la recherche de distributions étrangères, partout dans le monde".
Les paroles en anglais sont de Vic Vergeat qui joue également des claviers.
Vic Vergeat est un musicien Italien (guitariste et chanteur) qui connut le succès dans les années ’70 avec le groupe suisse TOAD (3 albums produits par Martin BIRCH qui travailla avec DEEP PURPLE ou encore IRON MAIDEN) puis son propre groupe, VIC VERGEAT BAND qui sortira deux albums en 1981 chez Capitol, produits par Dieter Dierks (le producteur historique de SCORPIONS). Au milieu des années ’80, il s’essaie à la production notamment avec SORTILEGE et PAGANINI, le groupe Mark Pagannini, ancien chanteur de VIVA. Toujours en activité, vous pouvez suivre son actualité sur son site personnel : www.vicvergeat.com
Les chroniques de l’album :
"Pour l’attendre, nous l’aurons attendu celui-là. A tel point que l’on se demandait si on en verrait un jour la couleur. Alléluia, le voilà et c’est avec un plaisir non dissimulé que nous l’accueillons ce "Lames de héros". D’un aspect plus mélodique, mais tout autant véhément au niveau performances instrumentales, le nouvel album de SORTILÈGE s’avère quelque peu moins ardant que l’excellent "Métamorphose". J’ai d’ailleurs l’impression que le problème est à situer, avant tout, du côté du mixage, plutôt terne ; ce qui nuit bien évidemment aux compositions. Et c’est bien dommage car SORTILÈGE nous offre là quelques morceaux de belle envergure, à commencer par ce superbe "Marchand d’hommes", réellement impressionnant, envoutant par l’ambiance lourde et noire qui s’en dégage (SORTILÈGE a toujours su admirablement créer des climats adéquats aux thèmes de ses chansons). A retenir aussi "La montagne qui saigne", "Chasse le dragon" et le très beau slow "Quand un aveugle rêve". Si j’ai prêté une attention toute particulière à ces titres plus qu’au reste de l’album, c’est parce qu’ils reflètent bien la capacité des musiciens à plonger d’un tempo à l’autre avec tout autant d’adresse que de subtilité et ce, sans perdre de leur potentiel. N’oublions pas non plus qu’il y a sur cet album, la plus belle voix France, catégorie hard et ça, impossible de le contester. ZOUILLE est un GRAND chanteur".
JEE, Enfer Magazine n°36, mai 1986
"Nouvelle empreinte vinylique que marque ici notre Sortilège hexagonal, et ce malgré maintes difficultés passées, notamment pour sa distribution sur le pays ; la production est ici tout à fait à la hauteur, et les vocalises du gars Zouille sont toujours à l’honneur, appuyées énergiquement par une section musicale dont la maitrise s’affine d’album en album : tambours du tonnerre de Dieu, solos turgescents et grattouillés vis, basse pulsive et régulière, tout est là pour que vous, fervents supporters, donniez les moyens nécessaires au présent combo de passer à l’échelon supérieur. Bien sûr, l’influence anglo-saxonne est toujours là, mais Zouille s’époumone en français, et ça c’est important. Avec un supplément d’originalité dans les riffs, comme parfois dans les percées vocales, Sortilège peut atteindre The dimension, et avec mention.
Tout frais, tout beau, il vous attend dans les bacs, bien au chaud".
Dominique DUJEAN, Hard Rock Magazine n°21, mai 1986
"HARD FORCE – SORTILÈGE mérite-t-il un débat contradictoire dans nos colonnes ?
DANIEL – Un débat pour et contre ?
HENRY "DROOPY" - …contre et pour ?
DANIEL ET HENRY ENSEMBLE – Inutile, on est pour.
HARD FORCE – Donc, pas de débat ?
HENRY et DANIEL – Non, des éloges !
HARD FORCE (au nom de ses lecteurs exigeants) – Des preuves !
DANIEL – Pour moi, il s’agit d’un des albums les plus attendus. Deux ans de break discographique, et SORTILÈGE revient… période de silence qui doit représenter des longues heures de travail. Ce nouvel LP sonne comme une excellente production internationale, anglo-saxonne ou allemande. C’est superbement produit par VIC VERGAT (sic). Neuf titres pour convaincre et mettre en évidence une toute autre dimension…
HENRY – Et oui ! Les bons groupes français existent. SORTILÈGE en fait partie, prêt à relever le défi : prendre la relève de TRUST, de SATAN JOKERS. Ma concierge m’avait prévenu : « écoute bien, mon p’tit gars, quand ils auront le son, attention ! »
DANIEL – Oui. L’album s’ouvre avec "La hargne des tordus". On note une évolution de la qualité du chante de Zouille, qui gagne en maturité et place encore mieux sa voix sur une musique résolument dense.
HENRY – Je craque sur la voix de Christian Augustin. Et le soli de Stéphane Dumont.
DANIEL – Ce qui frappe, c’est la limpidité de son jeu. Jadis brillant, il entre aujourd’hui il rentre avec les honneurs dans le club des Guitar-Heroes Hevay. Fascinant, et quelles sensations auditives !
HENRY – Tu as noté l’excellente rythmique ? Les tempos mediums et changeants sur "Marchand d’hommes" ? Les coups de boutoir de Bob Snake dégagent une ambiance lourde et oppressante. L’homme de cœur que tu es a-t-il trouvé son compte avec "Quand un aveugle rêve", un slow "différent", au gout étrange, à la limpidité incroyable. Le joyau de l’album.
DANIEL – Comme "Le dernier des travaux d’Hercule", avec un magnifique solo en deux parties de Stéphane. La rythmique en béton de Bob, Dem et Daniel Lapp fait plus qu’assurer.
On passe du lyrisme de "Chasse le dragon" à l’ambiance toute médiévale, aux tempos échevelés de "La huitième couleur de l’arc-en-ciel" et "Messager".
HENRY – Avec "La montagne qui saigne", "Messager" est monumental.
DANIEL – Sans réserve. Balayées nos éventuelles réticences…
HARD FORCE – N’en jetez plus. Où est passé l’esprit caustique de nos virulents rock critics ?
DANIEL - Ceux qui n’aimeraient pas « Larmes de héros » ont toutes les raisons de s’inquiéter quand à l’idée qu’ils se font du Hard Rock.
HENRY - "Larmes de Héros" n’est plus à conseiller aux inconditionnels du hard français, car ils l’ont déjà acheté. J’accorde à SORTILEGE le permis de séduire…
HARD FORCE – Belle métaphore Messieurs, vous êtes invités à continuer votre conversation dans le couloir. Merci".
Hard Force n°4, mai-juin 1986
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